Notre histoire

1947 : Création de l’AFTRI

 

Difficultés d’exploitation, entraves administratives, techniques, fiscales… après-guerre, faire circuler un camion à l’étranger est une véritable expédition.

Le transport routier est très règlementé au national, et l’international, s'il n'est limité ni en quantité ni sur les tarifs, n’est cependant pas considéré comme une spécialité « noble ». Il s'adresse aux jeunes, aux aventuriers et surtout à ceux qui n’avaient pas la chance de disposer des licences rouges leur permettant de faire de la zone longue.

L’AFTRI, dirigée par des professionnels et animée par une équipe de permanents, s’efforce alors de faciliter les démarches des opérateurs en les informant, assistant et aidant avec les moyens de l’époques : téléphone, télex, circulaires par ronéo.

Pendant les années qui ont suivi la création de l’AFTRI, on note la naissance de l’IRU (Union Internationale des Transports Routiers) à Genève, organisation internationale fondée à l’initiative de la France, l'élaboration de la convention CMR, l’instauration du régime de transit TIR, dont l’AFTRI assure toujours pour la France la gestion. L'AFTRI est également engagée principaux accords européens tels que ADR ou ATP, et dans les travaux de la CEMT/ FIT.

1957 : L'Europe se met en place

 

En attendant une Europe des transports, les Etats règlent les questions relatives à l’exécution des transports routiers par voie bilatérale.

Le ministère des transports s’affaire à négocier des accords bilatéraux avec tous les pays accessibles par la route. Des contingents d’autorisation sont mis au point, discutés, contestés, renégociés à Paris et dans les capitales étrangères.

Les représentants de l’AFTRI sont en permanence aux côtés des hauts fonctionnaires du ministère des Transports, du Budget (Douanes), des Affaires Etrangères… Ils participent à toutes les négociations et toutes les réunions concernant les accords bilatéraux.

L’AFTRI, du fait de son réseau international, avait un correspondant dans chaque pays étranger. Cela facilitait les relations bilatérales et permettait d’avoir des informations indispensables.

1980-1990 : Le transport routier européen

 

Lorsque l’Europe commence à travailler sur les dossiers européens, l’AFTRI suit cette nouvelle tâche de près.

Sortir de la situation ultra réglementée des transport routiers d’après-guerre se fait progressivement, car il faut d'abord se détacher des mesures protectionnistes en vigueur jusqu'alors pour aller vers une libéralisation du transport routier.

L'AFTRI, via sa présence à l'IRU, participe au développement de la règlementation européenne sur le transport routier, d’abord en participant aux travaux du Comité de Liaison de l’IRU à Bruxelles (dont elle a assuré la Présidence durant de longues années), qui lui permet d'être informée des règlementations en cours d'élaboration et de remonter les informations "du terrain" aux plus hautes instances. 

Cette ouverture des dossiers européens aux transports routiers marque également le début de notre veille règlementaire européenne.

Peu à peu, l'AFTRI se tisse un véritable réseaux, national et européen, qui lui permet non seulement de faire le lien entre les acteurs nationaux et européens du secteur, mais aussi de renforcer sa base de connaissances règlementaires à tous les niveaux.

Aujourd'hui...

 

L’association a ainsi constitué au fil des années une documentation et une connaissance inégalée du secteur du transport routier international. Une expertise reconnue par tous les acteurs de la chaîne du transport international et de la logistique.

A travers le développement du commerce international et de son travail auprès des institutions européennes et internationales, et sa présence, depuis sa fondation, au sein de l'IRU, l'AFTRI a su étoffer son réseaux d'homologues avec qui nous collaborons quotidiennement et fait aujourd'hui partie des rares organisation à bénéficier d'une telle présence au niveau mondial et institutionnel.

L’AFTRI a également participé à toutes les opérations promotionnelles ou médiatiques dans lesquelles le transport routier français pouvait apparaître comme le vecteur du développement du commerce international français pour ce qui concerne l’aspect marchandises, mais aussi pour ce qui est relatif au transport international de voyageurs par la route.

Elle a créé, à ses côtés, une société de services pour être en parfaite adéquation avec la réglementation.